Une avancée pour l’environnement et la santé publique ! L’État s’engage dans la lutte contre les particules fines produites par des chauffages désuets. L’objectif est de favoriser les chauffages à bois et à pellets.
Réduire la présence des particules fines dans l’atmosphère est un enjeu primordial pour l’avenir.
C’est pour cette raison que le 13 avril 2021, les députés ont voté dans la loi Climat et Résilience, l’objectif d’une baisse de 50 % des émissions de particules fines. Cet objectif doit être atteint entre 2020 et 2030 !
Savez-vous qu’il existe une prime d’énergie pour le chauffage au pellet ?
Chauffage au bois : une nécessité pour la santé et l’environnement !
Bien plus qu’une mode, les systèmes de chauffage au bois sont moins polluants que ceux qui utilisent des énergies fossiles (fuel…).
En effet, les bois coupés issus de forêts gérées durablement, sont remplacés par de jeunes plants.
Il y a donc une neutralité carbone, car le CO2 relâché dans l’atmosphère par la combustion du bois, est réabsorbé par les jeunes arbres en pleine croissance.
Jean-Luc Fugit, Président du Conseil National de l’Air (CNA) travaille étroitement avec le ministère de la transition écologique sur ce sujet de santé publique.
Il salue l’engagement du Gouvernement à réduire les émissions de particules fines issues du chauffage au bois non performant.
Il ajoute également : « Ce plan d’action, qui s’inscrit dans le prolongement de ce qui a déjà été lancé depuis deux ans pour aller vers des mobilités plus propres, contribuera à la reconquête de la qualité de l’air de nos territoires les plus pollués. »
Des granulés de bois pour un air meilleur.
Aujourd’hui, 1 Français sur 4 se chauffe au bois, ce qui représente le principal moyen de chauffage pour la moitié d’entre eux. Pour Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, c’est une avancée significative.
Elle annonce : « Je me réjouis de ce constat, tout en restant vigilante sur la performance du chauffage au bois domestique qui est le premier émetteur de particules fines en France. »
En effet, une combustion de mauvaise qualité peut émettre jusqu’à 10 fois plus de particules fines, dangereuses pour la santé ! C’est pourquoi, il faut choisir des granulés de bois de meilleure qualité.
« Grâce aux aides à la rénovation énergétique des logements – MaPrimeRenov’ – et aux fonds Air bois mis à disposition par les collectivités territoriales et l’Ademe, c’est 600.000 appareils qui seront remplacés d’ici 2025. » commente la ministre.
L’État accélère sa lutte contre les particules fines.
Le Gouvernement veut accélérer le remplacement des vieux poêles et des vieilles cheminées au profit d’équipements plus performants et plus propres.
Le plan comprend six objectifs :
- Sensibiliser le grand public à l’impact sur la qualité de l’air d’un chauffage au bois avec des appareils peu performants ou un combustible de mauvaise qualité.
- Renforcer et simplifier les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois.
- Améliorer la performance des nouveaux équipements de chauffage au bois en faisant évoluer le label flamme verte au-delà du seuil « 7 étoiles », pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air.
- Promouvoir l’utilisation d’un combustible de qualité en développant un label pour attester des propriétés du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine.
- Encadrer l’utilisation du chauffage au bois dans les zones les plus polluées.
- Améliorer les connaissances sur l’impact sanitaire des particules fines issues de la combustion du bois.
Pour réduire les particules fines lors de la combustion, il est nécessaire de revoir la performance des vieux systèmes de chauffage et des combustibles, désuets et dangereux pour votre santé !
Alors, qu’attendez-vous pour passer au chauffage au bois ?